La chute de Ben Ali en Tunisie

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Répression en Tunisie - Affrontements gagnent d’autres villes

La situation s’enlise en Tunisie

La situation semble se corser en Tunisie. Les émeutes se sont poursuivies ce week-end dans plusieurs villages de la région de Sidi Bouzid.

Le décès d’un manifestant, Chawki Hidri, 43 ans, vendredi matin, des suites de blessures par balle reçue au cours des affrontements violents du 24 décembre à Menzel Bouzayane, une localité à 60 km de Sidi Bouzid, a provoqué une nouvelle onde de choc et attisé la colère de la population qui a réinvesti la rue pour protester contre la répression. Des manifestations de soutien à la population de cette région ont également été organisées durant le week-end à Tunis et dans d’autres villes du pays. Des manifestations violemment réprimées, notamment à Grombalia, Sousse, Monastir, Mahdia, Gafsa et Jendouba.

Vendredi, des avocats ont été malmenés par la police à Tunis et dans d’autres villes, alors qu’ils tentaient d’exprimer leur appui à la population de Sidi Bouzid. Les avocats répondaient à l’appel du conseil de l’Ordre d’appuyer le mouvement de protestation sociale de Sidi Bouzid en portant des brassards rouges devant tous les tribunaux de Tunisie. Selon un communiqué signé par le bâtonnier Abderrazak Kilani, de «nombreux avocats ont été frappés, pourchassés et insultés» par des policiers. «Certains d’entre eux ont vu leurs robes déchirées et leurs brassards arrachés par des policiers déployés en très grand nombre autour des tribunaux et jusque dans les salles d’audience», ajoute-on dans le même communiqué. Le conseil de l’Ordre dénonce ainsi «un usage sans précédent» de la force et une sauvage agression visant à faire taire les avocats.

Contacté hier par nos soins, Jalal Zoghlami, militant des droits de l’Homme, prédit le pire pour les jours à venir : «La situation risque de s’aggraver. La protestation sociale prend de plus en plus de l’ampleur. Les gens en ont marre et ne semblent plus avoir peur de la machine répressive déployée par le régime de Ben Ali. Le mouvement de contestation va continuer tant qu’il n’y a pas d’actions concrètes et palpables au profit des populations déshéritées.» Pour M. Zoghlami, le réaménagement du gouvernement qui s’est produit dans la foulée des troubles sociaux ne change rien à la donne sociale des plus explosives, avec un chômage endémique et un sentiment d’abandon généralisé.

Pas de réponse concrète

«Le discours du président Ben Ali, très attendu, n’a rien apporté de concret. La population n’a plus peur et ne compte plus se laisser faire», ajoute-t-il. Ce militant des droits de l’Homme estime que «le point fort de ce mouvement de contestation, c’est qu’il est porté essentiellement par les jeunes issus des régions défavorisées». Ces jeunes, rongés par le chômage et la misère sociale, n’ont rien à perdre. Au contraire, ils sont en train d’ébranler le régime de Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans. M. Zoghlami estime que le régime tunisien a toujours vécu dans la peur. Selon lui, «c’est un pouvoir policier qui gouverne par la répression et la corruption». Ce vent de contestation a commencé de la région de Sidi Bouzid le 17 décembre 2010, avant de s’étendre à d’autres régions. À l’origine de ce soulèvement populaire d’ordre social, une tentative de suicide d’un jeune diplômé de 26 ans, vendeur ambulant de fruits et légumes, qui s’était fait confisquer sa marchandise et humilier par la police municipale. Le climat reste ainsi tendu, comme le confirme M. Zoghlami, à Sidi Bouzid comme à Tunis, qui risque d’être le théâtre d’affrontements dans les prochains jours.

Mokrane Ait Ouarabi
El Watan, 2 janvier 2010.

Révolte ou révolution populaire en Tunisie ?

Depuis le 17/12/2010, la tunisie est secouee par une vague de violence entre le peuple et la machine policiere de la dictature. Cette revolte populaire a ete declenche par le jeune mohamed baouazizi qui a tente de se suicider par immolation devant la mairie de Sidi Bou zid, ville du centre ouest de la tunisie. ce jeune diplome est au chomage depuis des annees, a decide de vendre des fruits et legumes sur le marche de la ville pour subvivre a ses besoins et aux besoins de sa famille, a ete agresse par les forces de l ordre pour commerce illegale, et ils ont saisit sa marchandise, en sachant que c est pas la premiere fois qu il subit de telles agressions, bouaziz a essaye de se revolter et le resultat etait quelques giffles et une saisie de sa marchandise.. en s adressant a la mairie ,personne n a accepte de lui parler..le resultat etait dramatique, le jeune desespere s est asperge d essence et s est brule vif en public..il est en soin intensif depuis le 17/12. Tres rapidement la colere de ses concitoyens se transforme en mouvement de revolte severement coince par les chiens de la dictature.. l etat qui pensait que cette colere allait s eteindre un jour ou deux ne s est pas attendu a ce que le mouvement soit contagieux et toucherait d une vitesse record tout le reste des villes principales de la tunisie surtout apres le suicide de deux autres jeunes pour la meme raison : injustice social et vole de biens publics par la mafia du dictateur et sa famille..

Les slogans etaient : « le travail est un droit bande de voleurs » « a bas le regime du 7 novembre »

Sachant qu en tunisie 80000 etudiants obtiennent des diplomes chaque annee alors que le taux de recrutement ne depasserait pas le 10-15 pourcent, juste pour imaginer le nombre de chomeurs, le resultats est dans tout les cas catastrophique, du moment ou le desespoir qui touche un pourcentage tres eleve de tunisiens les poussent a se jetter dans les barques de la mort a destination de l Europe pour une vie sans papiers et dans des conditions parfois plus miserables qu en tunisie ou les contraindre a rester au chomage ou a exercer des metiers devalorisants.. l injustice en tunisie touche de plein fouet les populations du centre et du sud contrairement au villes cotieres et celle du nord qui sont epargnes en partie du moment ou les projets touristiques et les services s y sont concentres..

Le mouvement de revolte qui va liberer la tunisie laisse voir les vrais raisons qui ne sont pas uniquement le chomage ou l inegalite sociale, mais aussi l oppression et l agression quotidienne de la population par la police que se soit par les raffles, par les polices secretes, par la censure des sites d informations, l agression et l emprisonnement des opposants et la censure de leurs partis, sans parler des medias qui sont soit des machines de propagandes soit des sourd-muets.. en effet maintenant 14 jours de revolte populaire en tunisie et aucun media de loin ou de pres en tunisie n a parle objectivement de ce qui se passe sur le terrain et parlent tous d incident isole qui a ete instrumentalise par des personnes qui ne veulent pas le bien de leurs pays.. apres une semaine de secousse sur la totalite du territoire : affrontement entre peuple et force de l ordre entrainant plusieurs morts et des dizaines de blesses, le dictateur s est manisfeste sur la chaine officielle « tunis 7 », pour annoncer l investissement de 13 millions de dinars pour la creation de projet dans la region de sidi bou zid.. cette somme est tellement infime devant le prix de l A340 qu il vient d acheter et qui est estime a 400 million de dinars vole du contribuable.

La revolte n a pas pu etre avorte, meme apres la menace du dictateur contre les manifestants qui d apres lui seront severement punis, nous tunisiens on sait tres bien ce qu il veut dire par ca , les atrocite de la dictature on en a subi depuis 23 ans et si on ne continue pas notre revolte pour en finir avec ce malade et sa famille, la mafia trabelsi , on continuera dans le meme rythme, injustice et sous developpement et obscurite..

Juste pour noter que la famille trabelsi et materi, etaient des familles ordinaires avant 23 ans, maintenant ils ont la main sur des compagnies aeriennes, des hotels , des grandes surfaces, une bonne partie de biens importes ou exportes va directement dans leurs poches, la fortune de Zine El Abidine ben ali , president de la tunisie est estime a 5 milliard d euro, c est a dire pres du 1/6 du pib tunisien..

L absence de media internationaux et nationaux sur le territoire tunisien laisse aveugle la communaute internationale devant ce qui se passe en ce moment meme, les videos prises jusque la sont toutes amateurs a l aide de portables pour la plupart, les vagues de censure continuent et meme en tunisie y a des gens qui ne savent pas ce qui se passent dans les villes d a cote.. le gouvernemet a coupe les grandes routes nationaux et impose des couvre feu dans plusieurs regions ou les affrontement n ont pas pu etre controlle notement au redeyef, siliana, gabes, tozeur, sfax,et biensur sidi bou zid.. Ce qui est desolant a noter, est le silence des gouvernements europeens face a l atrocite dont la victime est un peuple sans armes, est ceci est desormais tres clair pour les tunisiens et les nord africains generalement, les gouvernements europeens notement la france et l allemagne n ont jamais cesse de develpper de bonnes relations avec notre dictateur, qui sert apparement bien leurs causes, de bien retenir nos peuples en bas, des peuples ouvriers, dequalifies et sans droits.

A la fin de mon article, je tiens juste a dire que demain 3/01/2011 est la rentree scolaire et universitaire , et que demain la revolte va gagner toutes les institutions educatives et aussi les travailleurs , demain c est une greve generale en tunisie, on continuera a resister..

Nous invitons tous les citoyens libres sur cette planete a propager l information, a manifester devant les ambassades de tunisie dans leurs pays et a soutenir notre cause, qui est une cause de liberte et contre toute tyranie et oppression et dictature. A bas l oppression par tout les moyens.. a bas ben ali.. a bas la dictature.

Indymedia Paris, 2 janvier.

Tunisie : un troisième décès après les troubles de Sidi Bouzid

Le bilan des troubles sociaux qui ont secoué la région de Sidi Bouzid, dans le centre-ouest tunisien, s'est alourdi à trois morts à la suite du décès d'un manifestant qui a succombé à ses blessures vendredi à l'hôpital Hédi Chaker de Sfax (sud), a-t-on appris samedi auprès de sa famille.

La victime, Chawki Belhoucine Hadiri, 44 ans, avait été atteint par balles à l'épaule et à la colonne vertébrale lors des affrontements qui avaient opposé manifestants et forces de l'ordre le 24 décembre dernier à Menzel Bouzyane, à 60km de Sidi Bouzid, a rapporté à l'Associated Press son frère Bachir.

Au cours de ces accrochages, un jeune Mohamed Amri, 18 ans, avait été tué par balles. Avant lui, un jeune chômeur, Houcine Néji, avait péri électrocuté après avoir escaladé un pylône haute tension.

Les troubles avaient éclaté le 17 décembre dernier à la suite de la tentative de suicide d'un jeune vendeur ambulant.

Mohamed Bouazizi, 26 ans, s'était immolé par le feu en s'aspergeant d'essence après la saisie de sa marchandise, des fruits et légumes, par des agents municipaux. Les manifestations s'étaient propagées par la suite dans plusieurs régions du pays

Des rassemblements d'avocats en signe de solidarité avec la population de Sidi Bouzid, auxquels a appelé vendredi leur conseil de l'ordre, ont été «brutalement empêchés» par les forces de l'ordre devant les tribunaux de nombreuses villes dont Tunis, selon un communiqué signé par le bâtonnier Abderrazak Kilani. «Plusieurs avocats ont été agressés et blessés dont certains ont dû être hospitalisés», ajoute le communiqué.

En réaction à cette «répression», les avocats envisagent de déclencher une grève dont la date doit être fixée lors d'une «réunion urgente» prévue lundi.

De leur côté, des journalistes ont tenté vendredi, en vain, de rencontrer le ministre de l'Intérieur Rafik Belhaj Kacem, pour protester contre «les entraves et les agressions» dont ont été l'objet plusieurs de leurs confrères, dans le sillage des troubles de Sidi Bouzid, a-t-on appris auprès d'un membre du groupe des protestataires Zied El Héni.

Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) avait précédemment dénoncé ces entraves en exprimant son «indignation» face au verrouillage médiatique.

Leur presse (AP), 1er janvier.

Tunisie : arrestation d’un militant politique en rapport avec les évènements de Sidi Bouzid

En Tunisie, Ammar Amroussia, porte-parole du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (parti illégal ) et correspondant du journal Al-Badil (L’Alternative), a été arrêté dans la ville de Gafsa le 29 décembre par les autorités tunisiennes. On est sans nouvelle de lui. Sa famille et à ses avocats craignent le pire. La veille, le militant tunisien avait pris la parole au cours d’une manifestation au centre de Gafsa, suite aux troubles sociaux qui ont secoué la région de Sidi Bouzid, dans le centre-ouest du pays au mois de décembre, faisant trois morts.
Ammar Amroussia a été interpellé le 29 décembre dans sa ville de Gafsa. Ce militant politique membre du Parti communiste ouvrier tunisien, parti illégal en Tunisie, avait la veille animé un meeting interdit en soutien au mouvement social de Sidi Bouzid. Depuis sa famille et ses avocats n’ont pas eu de nouvelles, ni sur son lieu de détention ni sur les raisons de son arrestation.

Pour Aïda, sa fille étudiante à Paris, cela ressemble à un enlèvement politique qui fait craindre le pire. Ammar Amroussia a déjà connu la torture, la détention, la clandestinité.

Ce soulèvement parti de Sidi Bouzid à la mi-décembre, il tenait à l’accompagner à sa façon. Car de l’avis de nombreux Tunisiens, il se passe quelque de nouveau dans le pays. Un avis partagé par Aïda Amroussia, la fille du militant tunisien : «Ce qui change c’est que les gens n’ont plus peur de protester, de manifester. La répression n’arrive plus à les étouffer. Il y a tout un mouvement social qui touche tout le monde, les jeunes, les avocats, les diplômés, les couches sociales touchées par le régime de Ben Ali. Tout le monde proteste contre ce régime.»

Après les avocats, les diplômés chômeurs, c’est autour des lycéens de rentrer dans le mouvement de protestation et d’appeler via Facebook à un mouvement de grève nationale dans les lycées de Tunisie pour le 3 janvier.

Leur presse (Christine Muratet, RFI), 2 janvier.

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Curfew Halts Riots in Tunisia

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Greed of the Tunisian president's wife that drove a nation onto the streets to start a revolution - A great article by By Nabila Ramdani on the Mail Onlie: Read more:



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Tunisia Riots - Now State Of Emergency - Ben Ali left Tunisia - Maybe Military Coup ?








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la situation politique en tunisie se complique

la situation politique en tunisie se complique

Le gouvernement «d’union nationale» de Mohammed Ghannouchi, annoncé lundi, n’a pas tardé à faire l’unanimité contre lui. La rue, puis l’opposition le rejettent et dénoncent la mainmise du RCD de Ben Ali sur ce qui devait être la première institution issue de «la révolution du jasmin».

Dès mardi, au matin, des milliers des Tunisiens sont descendus dans la rue, à Tunis, Sfax, Guabès, Benguerdane et bien d’autres villes, malgré l’état d’urgence en vigueur, pour exprimer leur opposition à ce gouvernement et, surtout, au RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique), l’omnipotent parti qui dominait et domine encore la vie politique du pays.

Les manifestants étaient très clairs dans leurs revendications : du RCD, non seulement ils n’en veulent pas dans le gouvernement de transition, mais ils n’en veulent plus du tout ! Or, le Rassemblement demeure la force dominante dans l’ensemble des institutions, avec, notamment, le président intérimaire, le Premier ministre, les ministres de la Défense, de l’Intérieur, des Finances, de la Justice, etc. tous issus de ses rangs. Ce qui, logiquement, crée une espèce de faceà- face entre le pouvoir et la population qui se traduit, pour le moment, par un inévitable cycle «émeute-répression » qui complique davantage la situation.

Et dans ces conditions, même les partis d’opposition et l’UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens), qui avaient pourtant intégré le gouvernement Ghannouchi, lundi, se sont rétractés dès le lendemain. Inspirée certainement par la violente réaction de la rue, l’UGTT annonce le retrait de ses trois ministres, imitée quelques heures plus tard par le FDLT (le Forum démocratique pour le travail et les libertés). Mardi, en fin d’après-midi déjà, quatre ministres ont donc quitté le gouvernement, et la coalition perd deux de ses parties qui la composaient.

A ce rythme, c’est-à-dire si les deux autres partis suivent ce mouvement, la Tunisie se retrouvera dans une situation politique identique à celle prévalant avant le vendredi 14 janvier 2011, avec, en l’occurrence, le même parti unique au pouvoir. Pour débloquer la situation, le président par intérim, Fouad Labezaa, et le Premier ministre, qui semble détenir la réalité du pouvoir depuis vendredi dernier en Tunisie, ont annoncé, dès le début de soirée, leur démission du RCD. De même que la dissolution des cellules du parti qui contrôlaient toutes les sociétés, les entreprises, les institutions et l’administration, à travers tout le territoire tunisien.

Le RCD tente également de soigner son image auprès de l’opinion en annonçant sa décision symbolique consistant en la «radiation de Ben Ali des rangs du parti».

Serait-ce suffisant pour autant pour le RCD et Ghannouchi pour convaincre et l’opinion et l’opposition tunisiennes ? Les heures à venir promettent en tout cas une inévitable accélération des événements. Dans un sens ou dans un autre…

Source: DonneTonAvis

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